À propos de nous

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Saint-Zéphirin-de-Stadacona est une église de l’archidiocèse catholique de Québec, desservie par les prêtres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre (FSSP) avec l’approbation et la bénédiction du cardinal Gérald Cyprien Lacroix.

Notre mission est de sanctifier les âmes par la célébration du Saint Sacrifice de la messe et des sacrements sous la forme traditionnelle du rit romain. Les messes et les sacrements y sont célébrés uniquement en latin selon les rubriques liturgiques de 1962.

La Fraternité sacerdotale Saint-Pierre a été fondée en 1988 en tant que Société cléricale de vie apostolique de droit pontifical. Sa mission est de sanctifier les prêtres par la liturgie traditionnelle du rit romain et de les mettre au service de l’Église catholique.

L’église Saint-Zéphirin-de-Stadacona fut construite en 1890, puis agrandie et transformée en 1917-1918.
Elle fut mise en vedette en 1953 par le film La loi du silence (I Confess) d’Alfred Hitchcock.

En 2009, avec l’accord du cardinal Marc Ouellet, l’église Saint-Zéphirin fut acquise par la Fraternité Saint-Pierre et reçut de l’archidiocèse de Québec le statut de chapellenie. 

DesServi par:

L’abbé Jacques Breton, FSSP, Recteur
L’abbé Alexandre Marchand, FSSP, Recteur adjoint

Historique plus complet de l'église Saint-Zéphirin

L’église

Le quartier Stadacona est compris dans la ville de Limoilou lorsque celle-ci est annexée à la ville de Québec en 1910. Le développement de ce quartier s’est fait autour des années 1850. « Stadacona » est le nom que les Amérindiens donnaient à Québec. D’après Mgr Louis-François Richer Laflèche (1818-1898), qui fut évêque de Trois-Rivières de 1870 à 1898, Stadacona serait un mot d’origine amérindien et signifierait « aile ». Quant à l’historien, l’abbé Jean-Baptiste-Antoine Ferland (1805-1865), il dit que le mot algonquin « Stadacona » signifie la même chose et il croit que la pointe située entre la rivière Saint-Charles et le fleuve Saint-Laurent, où était établi le village des Amérindiens, ressemblait à une aile et que c’est pour cette raison qu’ils lui donnèrent le nom de « Stadacona ».

À la fin du XIXe siècle, Hammond Gowan (1786-1864), avocat de Québec, subdivise en lots à bâtir le domaine Bickell, autrefois propriété des Jésuites : c’est l’apparition du quartier Stadacona. En 1870, une chapelle temporaire (9 mètres carrés / 30 pieds carrés) est installée dans un ancien atelier de menuiserie. En 1888, la mission s’installe dans une première chapelle dédiée à Saint-Zéphirin, en l’honneur de l’abbé Zéphirin Charest (1813-1876), ancien curé de la paroisse Saint-Roch, car cette chapelle était desservie par les curés de Saint-Roch de 1870 jusqu’au 2 avril 1896 date à laquelle la chapelle est érigée en desserte. Elle reçoit alors son premier prêtre résidant et l’on procède à l’ouverture des registres.

En 1890, la fabrique de Saint-Roch commande à l’architecte Joseph-Ferdinand Peachy (1830-1903) les plans d’une nouvelle chapelle. Il s’agit d’une construction de bois revêtue de briques avec toiture en tôle, de plan rectangulaire, avec un transept saillant. À l’intérieur, les murs et la voûte, en forme d’arc surbaissé, sont en bois. Ce bâtiment, qui forme la façade, la nef et le transept de l’église actuelle, montre l’influence tardive de l’architecte américain Samuel Sloan (1815-1884) sur l’art de Peachy. Les fenêtres cintrées et les arcs creusés en façade s’inspirent en effet de cette architecture néo-Renaissance européenne, adaptée par Sloan pour des bâtiments religieux et dont Peachy a déjà fait usage pour la façade de l’église Saint-Sauveur en 1867.

La chapelle que Peachy vient de construire fera toutefois l’objet de maints travaux d’agrandissement. En 1903, elle est dotée d’une sacristie plus vaste et, en 1917, un chœur carré mesurant 12 mètres (39,4 pieds) est ajouté. La chapelle, inaugurée en 1918, s’étire donc en longueur et la nef s’ouvre désormais sur un chœur surélevé, sous lequel des espaces fonctionnels, notamment la sacristie, sont aménagés. Puis, en 1922, le chœur est enveloppé d’un déambulatoire dont les murs s’alignent sur ceux du transept. L’étage bas de ces passages permet de rejoindre une nouvelle sacristie, bâtiment construit au chevet, tandis que l’étage haut forme une tribune qui ceinture le chœur. Le clocher, érigé en 1914, est reconstruit en 1958 d’après les plans de l’architecte René Blanchet.

Les adjonctions de 1917-1918 sont l’œuvre de l’architecte Adalbert Trudel (1878-1934). Elles donnent à l’église le cachet qu’on lui connaît aujourd’hui, un plan au sol en forme de croix latine avec choeur en saillie et abside en hémicycle, mais surtout son intérieur, que distinguent un chœur très surélevé et un revêtement de planchettes de bois. En 1921, le maître-autel est installé, et le peintre Antonio Masselotte (1887-1983) exécute les quatre tableaux historiques placés dans le transept et qui représentent les origines de la foi au Canada. La paroisse est érigée canoniquement le 14 octobre 1921 alors que toutes les propriétés foncières (terrains et bâtiments) que la fabrique de Saint-Roch avait cédées à la Corporation archiépiscopale de Québec en 1896 sont transférées à la fabrique de la nouvelle paroisse.

À la veille du tournage du film « I Confess » d’Alfred Hitchcock, en 1951, l’intérieur de l’église subit une rénovation importante. Le contrat de ces travaux est confié à la maison Barsetti & Frères. Le lambris de bois est peint et seize tableaux d’Antonio Masselotte sont placés dans la voûte. En 1961, l’église est dotée d’un plancher de béton.

Le 31 mai 1998, les paroisses de Saint-Charles-de-Limoilou, Saint-François-d’Assise, Saint-Zéphirin-de-Stadacona, Saint-Fidèle et Saint-Esprit fusionnent pour former la nouvelle paroisse Notre-Dame-de-Rocamadour.

Le 10 décembre 2009, le cardinal Marc Ouellet (1944-), archevêque (2003-2010) de Québec, vend l’église pour la somme 1 $ à la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, de Québec. Cette église est utilisée exclusivement et quotidiennement pour la célébration de la messe tridentine. Bien que devenant autonome, un peu à la manière d’une paroisse, l’église n’est pas érigée en paroisse au sens strict. Il n’y a ni conseil de fabrique ni conseil pastoral. Elle sous l’autorité d’un recteur, ce qui lui confère sensiblement les pouvoirs d’un curé sans toutefois en porter le titre. La première messe tridentine a été célébrée le 1er janvier 2010.

L’orgue

L’église possède un des rares instruments fabriqués par la Compagnie d’orgues canadiennes Ltée qui a opéré à Saint-Hyacinthe de 1910 à 1930 avant que les équipements ne soient rachetés par Casavant Frères en 1931. On ignore son numéro d’opus, mais on sait qu’il aurait été fabriqué dans les années 1920.

Le rang de Bourdon de la pédale devient un Bourdon d’écho par un mécanisme pneumatique qui vient se placer devant la bouche des tuyaux.